vendredi 2 novembre 2012

SIMPLE MINDS - NEW GOLD DREAM 81 82 83 84


SIMPLE MINDS - NEW GOLD DREAM 81 82 83 84
(1982)

Simple Minds est un groupe bien curieux, assez difficile à suivre, très expérimental, poussant le son new wave au comble de l’étrange, tout ça pour trouver son propre style, et il semble bien qu’en 1982, le groupe ait enfin abouti. L’album New Gold Dream suit le chemin initié par le précédent opus, en plus carré. Le résultat sera énorme et marquera l’apogée de l’ère new wave des Minds, le hissant parmi les rois du genre, aux côtés de Depeche Mode , U2 ou The Cure. 

Tout commence avec Someone, Somewhere in Summertime, synthé bien réglé, voix grave, on retrouve l'héritage de Joy Division, en moins misanthrope. Colours Fly and Catherine Wheels fait entendre la basse, un bon titre new wave encore. Promised You a Miracle mêle pop et new wave, un sentiment global entre joie et mélancolie, l'un des futurs tubes de l'album, sans pour autant tomber dans la facilité. On retombe dans le noir avec Big Sleep, mené par un air de synthé magnifique, et chanté par un Jim Kerr au comble du grave. On poursuit le voyage au fond des ténèbres cold wave avec Someone Up There Likes You, passage instrumental sombre et mystérieux. Petit rayon de soleil avec le grand classique Glittering Prize, une très belle chanson qui reprend également des éléments de british pop. Mais très vite on replonge dans l'obscurité avec Hunter and the Hunted, dont l'ambiance glaciale est immortalisée par un solo de clavier d’anthologie joué par le grand Herbie Hancock (claviériste jazz qui a joué notamment avec l'immense Miles Davis). On termine sur une note celte avec King Is K and in the Crowd, le mélange entre musique trad écossaise et cold new wave est subtil et bien réussi. 

Avec New Gold Dream, Simple Minds sort quelque peu de sa période d’expérimentations, les synthés y sont moins présents mais toujours pertinents, un album tremplin qui arrive en même temps que Pornography des Cure et Broken Frame de Depeche Mode, et un peu avant War de U2, une ère faste pour la new wave donc, et Simple Minds y contribue grandement en produisant son dernier chef d’oeuvre du genre, avant de progressivement évoluer.
(
zvlorg).

TRACKLIST:

A1   Someone Somewhere in Summertime
A2   Colours Fly And Catherine Wheel
A3   Promised You A Miracle
A4   Big Sleep
A5   Somebody Up There Like You

B1   New Gold Dream
B2   Glittering Prize
B3   Hunter And The Hunted
B4   King Is White And In The Crowd

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