PINK FLOYD - OBSCURED BY CLOUDS (1972)
EDITION : Golden Anniversary Records – PF 111 007 - Gold - UK
Obscured By Clouds est la bande originale du film La Vallée, un film "peace and love forever" que Roger Waters a bien entendu trouvé nul (mais ça lui arrive d'aimer quelque chose à celui-là ?). Considéré comme un album mineur par les fans, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'une p'tite récréation pour le groupe. Pas de prise de tête, juste un album pop rock sympathique, sans trop forcer. Bizarrement, j'aime bien ce disque, il ne m'a jamais rebuté contrairement aux titres mollassons de Atom Heart Mother et Meddle.
Peut-être est-ce dû aux claviers de Rick Wright, plus présents qu'à l'accoutumée ? Ou aux mélodies, cette fois-ci planantes et non plus soupassières comme avant ? Ou même tout simplement au retour des guitares saturées, ajoutant un peu de punch à certains morceaux. Donc, on pénètre sans difficultés dans le trip baba cool de cette B.O. Juste un regret pour ce disque; que les chansons ne soient pas plus abouties, c'est vraiment dommage, on sent que Pink Floyd ne s'est vraiment pas foulé. En effet, dès les deux premiers titres, "Obscured By Clouds" et "When You're In" (avec un riff limite heavy sur celui-là), deux instrumentaux, on aurait pu tenir des tueries absolues tellement l'ambiance dégagée est oppressante et prend aux trippes. Mais elles sont bien trop courtes, quel dommage ! Ensuite, pas mal de ballades suivront, généralement dans des structures hyper simples : couplet - refrain couplet - refrain et basta, même pas de solos, rien !
Mais on se laisse prendre au jeu : "Burning Bridges" et ses claviers lancinants ou l'arpège ô combien classique de "Wot's... Uh The Peal", c'est doux et c'est beau. Mais c'est surtout Stay et son superbe refrain qui retiendra l'attention, aaah ces choeurs "doux comme des agneaux" de Roger Waters et David Gilmour sur fond d'ambiance piano bar, imparable ! Les guitares aériennes de Gilmour font leur p'tit effet à chaque fois, elles chatouillent notre fort intérieur mine de rien ! D'autres titres plus quelconques, à fortes consonances pop-rock, ne marqueront pas les esprits, mais ça n'empêche pas de passer un bon moment, comme sur le très seventies "The Cold It's In The...", le plus énergique du lot. L'acoustique "Free Four" et ses claviers façon "Mars attack" était peut-être dispensable, de même que "Childhood's End" voit Pink Floyd retomber dans la niaiserie habituelle de son répertoire. Normal, "Childhood's End" est le seul morceau composé seul par Gilmour, ceci expliquant cela !
Obscured By Clouds occupe un statut anecdotique dans la discographie de Pink Floyd, un jugement un peu abrupt car je trouve certains morceaux ("Stay", "Burning Bridges", "When You're In", "Obscured By Clouds") plus intéressants que ce que l'on trouve sur leurs albums dits "classiques". Si ces bonnes idées avaient été davantage développées, il y avait matière à en faire des classiques. Mais il est vrai que le manque d'ambition de ce disque n'aide pas à le rendre incontournable. (Fishbowlman).
Peut-être est-ce dû aux claviers de Rick Wright, plus présents qu'à l'accoutumée ? Ou aux mélodies, cette fois-ci planantes et non plus soupassières comme avant ? Ou même tout simplement au retour des guitares saturées, ajoutant un peu de punch à certains morceaux. Donc, on pénètre sans difficultés dans le trip baba cool de cette B.O. Juste un regret pour ce disque; que les chansons ne soient pas plus abouties, c'est vraiment dommage, on sent que Pink Floyd ne s'est vraiment pas foulé. En effet, dès les deux premiers titres, "Obscured By Clouds" et "When You're In" (avec un riff limite heavy sur celui-là), deux instrumentaux, on aurait pu tenir des tueries absolues tellement l'ambiance dégagée est oppressante et prend aux trippes. Mais elles sont bien trop courtes, quel dommage ! Ensuite, pas mal de ballades suivront, généralement dans des structures hyper simples : couplet - refrain couplet - refrain et basta, même pas de solos, rien !
Mais on se laisse prendre au jeu : "Burning Bridges" et ses claviers lancinants ou l'arpège ô combien classique de "Wot's... Uh The Peal", c'est doux et c'est beau. Mais c'est surtout Stay et son superbe refrain qui retiendra l'attention, aaah ces choeurs "doux comme des agneaux" de Roger Waters et David Gilmour sur fond d'ambiance piano bar, imparable ! Les guitares aériennes de Gilmour font leur p'tit effet à chaque fois, elles chatouillent notre fort intérieur mine de rien ! D'autres titres plus quelconques, à fortes consonances pop-rock, ne marqueront pas les esprits, mais ça n'empêche pas de passer un bon moment, comme sur le très seventies "The Cold It's In The...", le plus énergique du lot. L'acoustique "Free Four" et ses claviers façon "Mars attack" était peut-être dispensable, de même que "Childhood's End" voit Pink Floyd retomber dans la niaiserie habituelle de son répertoire. Normal, "Childhood's End" est le seul morceau composé seul par Gilmour, ceci expliquant cela !
Obscured By Clouds occupe un statut anecdotique dans la discographie de Pink Floyd, un jugement un peu abrupt car je trouve certains morceaux ("Stay", "Burning Bridges", "When You're In", "Obscured By Clouds") plus intéressants que ce que l'on trouve sur leurs albums dits "classiques". Si ces bonnes idées avaient été davantage développées, il y avait matière à en faire des classiques. Mais il est vrai que le manque d'ambition de ce disque n'aide pas à le rendre incontournable. (Fishbowlman).
TRACKLIST:
A1 Obscured By Clouds
A2 When You're In
A3 Burning Bridges
A4 The Gold It's In The...
A5 Wots... Uh The Deal
A6 Mudmen
B1 Childhood's End
B2 Free Four
B3 Stay
B4 Absolutely Curtains
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