Echo & The Bunnymen – Porcupine
Korova – KODE 6, UK & Europe, 04 Feb 1983
Bon j'avoue je ne vais pas
être très objectif, même plutôt dithyrambique, mais bon, une fois cela dit, cet
album est quand même le must des must... Un fleuron de la new-wave rock des
années 80 et surtout un chef-d’œuvre dans la discographie d'Echo And The
Bunnymen.
La pochette glaciale des
paysages enneigés d'Islande est trompeuse. Elle ne renferme pas des ambiances
"cold" et crépusculaires, mais un nouveau souffle brulant et intense
!
L'album commence par une
chanson phare du groupe (interprétée à chaque concert) single de l'époque,
"The Cutter": un hymne ! (à je ne sais pas quoi, mais un hymne, une
invocation).
Puis vient le deuxième
single "The Back Of Love" tout aussi rythmé que le premier hymne (là
cet un hymne à l'amour...) avec des notes de violons à nous marteler l'esprit !
On sort de cette chanson épuisé, à bout de souffle.
"My White Devil"
vient nous calmer (l'infarctus n'était pas loin) et nous rappeler ce qu'est la
voix de Ian Mc Culloch (en rupture permanente, toujours sur la brèche Ian) : magnifique
voix, magnifique chanson.
Vient "Clay" avec
sa superbe ligne de basse et une maîtrise de bout en bout (c'est bon , c'est
bon !!! ce n'est pas possible que cela va continuer comme cela !).
Et... c'est
..."Porcupine" ! A faire pleurer n'importe quel cœur insensible... La
chanson absolue !!!
Impossible à décrire,
uniquement à écouter...No comment...(je pleure !).
Arrive la face B (et oui
c'est du 33 Tours et cela craque de tous les côtés à force d'avoir passé le
diamant...) et "Heads With Roll" et ses violons d'entrée qui vont
marquer toute la chanson accompagnée de la guitare de Will Sergeant (de nouveau
le pouls s'est bigrement accéléré).
"Ripeness"
enchaîne à coup de martèlement de batterie, et Ian qui continue à chanter
divinement bien. Il termine cette chanson en chœur avec lui même et... c'est
beau.
"Higher Hell" et son intro. La
rythmique est superbe, mais peut-être la chanson la plus faible (ou plutôt la
moins forte !) de l'album et se termine en cacophonie ubuesque.
"Gods Will Be
Gods" est magnifique, c'est simple, efficace, avec la basse de Less
Pattinson qui vrombit tout le long long. Maîtrise totale de la musique rock.
Finir l'album avec "In
Bluer Skies", cela fait mal. Encore une merveille et on voit que ce sont
les derniers sillons du disque. Savourons, savourons c'est la fin de l'épopée
Porcupine !
En fait ce disque est
simplement... intemporel !!
TRACKLIST :
A1 The Cutter
A2 Back Of Love
A3 My White Devil
A4 Clay
A5 Porcupine
B1 Heads Will Roll
B2 Ripeness
B3 Higher Hell
B4 Gods Will Be Gods
B5 In Bluer Skies
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