GENESIS - THE LAMB LIES DOWN ON BROADWAY (1974)
Opéra-rock, album-concept, The lamb lies down on Broadway est un véritable monument. Avec ce disque, le Genesis à cinq arrive au bout de son parcours, signe une oeuvre maîtrisée et aboutie, adoptant une sonorité inoubliable faisant figure de parenthèse dans l'histoire du groupe.
The lamb lies down on Broadway raconte l'histoire d'un jeune portoricain, Rael, qui mène une vie de junkie dans les rues de New-York. Il se retrouve mystérieusement transporté dans un souterrain. Au fil de plusieurs scènes angoissantes se rejoue son destin, croisé avec celui de son frère John, qui est une image de l'américain blanc et aisé. Cette histoire froide et concrète est bien loin des contes fantastiques auxquels Genesis avait habitué son auditoire. Elle est l'oeuvre de Peter gabriel seul. A quelques exceptions près, Gabriel a écrit la totalité des textes et le reste du groupe a composé la totalité de la musique. L'ambiance est donc toute particulière sur The Lamb... et aucun autre album de Genesis ne ressemble à cet ovni musical.
Au fur et à mesure que l'on écoute The lamb lies down on Broadway, les repères habituels de Genesis s'estompent. La flûte se fait plus rare, la douze cordes laisse place à des guitares électriques aux différents niveaux de saturations. L'orgue hammond est supplanté par un usage intensif du mellotron et une nouvelle portée de synthétiseurs.Brian Eno (ex-Roxy Music), a apporté son savoir-faire, donnant à l’album une sonorité très futuriste. The lamb lies down on Broadway est résolument électrique, très loin du son vaporeux des premiers Genesis (et de certains des suivants). En plus des effets de guitare, The lamb... foisonne d’effets sonores. Il est difficile de savoir quel instrument produit quel son, tant ils sont mixés, transformés, torturés... Le résultat est fascinant, le plus souvent effrayant, générant une ambiance tour à tour angoissée, faite de cris et de déchirements, puis apaisée.
Genesis aurait écrit les musiques en quelques jours et avec une grande facilité. Elles sont toutefois remarquables, prennent parfois une dimension symphonique («The chamber of 32 doors»), comique («The grand parade of lifeless packaging»), très souvent oppressantes («Anyway» et surtout «Fly on a windshield») ou violemment rock («Lilywhite Lilith»). Le tout offre un panel d'émotions fortes et bigarrées. L'histoire troublante du héros de The lamb... n’est pas sans évoquer le Tommy de the Who ou The Wall de Pink Floyd.
The lamb lies down on Broadway est à la fois l'aboutissement du travail du Genesis à cinq, qui nous livre ici sa performance la plus impressionnante, la plus mature, et la plus complète, en forme de parenthèse, au sens où le groupe changera de son dans les albums suivants. C'est un témoignage unique de ce que l'ancien Genesis a pu produire quand il se trouvait en pleine possession de son art.
The lamb lies down on Broadway raconte l'histoire d'un jeune portoricain, Rael, qui mène une vie de junkie dans les rues de New-York. Il se retrouve mystérieusement transporté dans un souterrain. Au fil de plusieurs scènes angoissantes se rejoue son destin, croisé avec celui de son frère John, qui est une image de l'américain blanc et aisé. Cette histoire froide et concrète est bien loin des contes fantastiques auxquels Genesis avait habitué son auditoire. Elle est l'oeuvre de Peter gabriel seul. A quelques exceptions près, Gabriel a écrit la totalité des textes et le reste du groupe a composé la totalité de la musique. L'ambiance est donc toute particulière sur The Lamb... et aucun autre album de Genesis ne ressemble à cet ovni musical.
Au fur et à mesure que l'on écoute The lamb lies down on Broadway, les repères habituels de Genesis s'estompent. La flûte se fait plus rare, la douze cordes laisse place à des guitares électriques aux différents niveaux de saturations. L'orgue hammond est supplanté par un usage intensif du mellotron et une nouvelle portée de synthétiseurs.Brian Eno (ex-Roxy Music), a apporté son savoir-faire, donnant à l’album une sonorité très futuriste. The lamb lies down on Broadway est résolument électrique, très loin du son vaporeux des premiers Genesis (et de certains des suivants). En plus des effets de guitare, The lamb... foisonne d’effets sonores. Il est difficile de savoir quel instrument produit quel son, tant ils sont mixés, transformés, torturés... Le résultat est fascinant, le plus souvent effrayant, générant une ambiance tour à tour angoissée, faite de cris et de déchirements, puis apaisée.
Genesis aurait écrit les musiques en quelques jours et avec une grande facilité. Elles sont toutefois remarquables, prennent parfois une dimension symphonique («The chamber of 32 doors»), comique («The grand parade of lifeless packaging»), très souvent oppressantes («Anyway» et surtout «Fly on a windshield») ou violemment rock («Lilywhite Lilith»). Le tout offre un panel d'émotions fortes et bigarrées. L'histoire troublante du héros de The lamb... n’est pas sans évoquer le Tommy de the Who ou The Wall de Pink Floyd.
The lamb lies down on Broadway est à la fois l'aboutissement du travail du Genesis à cinq, qui nous livre ici sa performance la plus impressionnante, la plus mature, et la plus complète, en forme de parenthèse, au sens où le groupe changera de son dans les albums suivants. C'est un témoignage unique de ce que l'ancien Genesis a pu produire quand il se trouvait en pleine possession de son art.
TRACKLIST :
A1 The Lamb Lies Down On Broadway
A2 Fly On A Windshield
A3 Broadway Melody Of 1974
A4 Cuckoo Cocoon
A5 In The Cage
A6 The Grand Parade Of Lifeless Packaging
B1 Back In N.Y.C.
B2 Hairless Heart
B3 Counting Out Time
B4 Carpet Crawl
B5 The Chamber Of 32 Doors
C1 Lilywhite Lilith
C2 The Waiting Room
C3 Anyway
C4 Here Comes The Supernatural Anaesthetist
C5 The Lamia
C6 Silent Sorrow In Empty Boats
D1 The Colony Of Slippermen
D1a The Arrival
D1b A Visit To The Doktor
D1c The Raven
D2 Ravine
D3 The Light Dies Down On Broadway
D4 Riding The Scree
D5 In The Rapids
D6 It
D6 It
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