mercredi 21 janvier 2015

Green Day - Dookie





GREEN DAY - DOOKIE
Reprise Records ‎– 468284-1 – Europe - 1994


Les années 90 auront vu une recrudescence de la montée en force de la musique rock alternative, que ce soit le Grunge, le Néo Métal ou le Punk. C’est ce dernier courant qui nous intéresse ici, et s’il est vrai que le groupe de Kurt Cobain remportait tous les suffrages en débuts de décennie, d’autres formations ont connu un succès international. Si c’est le cas avec Green Day, il faut bien avouer que rien ne laisser présager, même pas pour eux, l’impact que leur troisième album allait avoir sur le monde musical comme sur leur carrière. SiKerplunk, leur deuxième LP, avait trouvé son public et avait réussi à générer une belle quantité de vente pour le style, ce n’était pas pour autant que le groupe se destiné à la carrière qu’on leur connaît. Mais ce fut le tremplin nécessaire qui leur permit de quitter le milieu underground pour se frotter au circuit mainstream. Bien évidement ça ne fit pas que du bien à leur image mais il faut savoir prendre des risques pour aller plus loin.

Fraîchement signé sur le label Reprise, le groupe enregistre, en trois semaines, l’album qui les propulsera au rang de valeur sur du Punk. Quand je disais que rien n’était prémédité, il n’y a qu’à se reporter à la pochette de cet album pour s’en convaincre. Ce dessin très désordonné et portant fièrement le nom de Dookie (dont je vous passerai ici la traduction, la couverture de l’album étant assez explicite à ce sujet), pas forcément très vendeur ! Mais c’est bien la musique qui réussi à générer le succès de l’album. Le turbulent trio ne semble suivre qu’une seule règle à savoir faire simple et efficace, et ça leur réussi bien. La meilleure illustration de cet état d’esprit est bien évidemment le hit Basket Case, chanson que tout le monde connaît tant elle a était matraqué sur tous les médias. Mais c’est avant tout la qualité de cette chanson qui en a fait un hit, car derrière la simplicité et l’imagerie volontairement décalée de cette chanson on trouve surtout une efficacité sans faille et une mélodie tout de suite mémorisable. Et, pour notre plus grand plaisir, l’intégralité de l’album est de cette trempe, du morceau d’ouverture (le bien nommé Burnout) jusqu’au morceau acoustique caché (All By Myslef), les californiens nous abreuvent de titres rigolards et entraînants. Cela pourrait justifier le succès du groupe mais il y a un point qu’il ne faut absolument pas négliger dans ce domaine : les textes. Car là où le groupe a aussi bien réussi son coup, c’est en faisant se sorte de devenir la voix des questionnements et manies de ses fans. Mais au lieu d’aborder ces sujets de façon négative comme la scène grunge, il a eu l’excellente idée d’y injecter une grosse dose d’humour.

Ce disque est important car si il a permis de lancer Green Day dans les hautes sphères, il a surtout permis de remettre le punk sur l’avant de la scène. Comme pour la scène Thrash des années 80, la scène punk des années 90 compte ses groupes emblématiques sans lesquels beaucoup de formations n’auraient pas vu le jour. C’est donc au côté des Rancid, Bad Religion, No Fx et Offspring que le groupe a œuvré pour remettre en avant le genre.

14 ans après sa sortie, Dookie est toujours aussi frais et efficace qu’à ses débuts. Ce savant mélange de mélodies et d’énergie fait encore des merveilles aujourd’hui. Gentiment punk et furieusement punk, la musique du trio ne manque ni de mordant ni d’attrait. Ce disque est un vrai bain de jouvence qui permet de se ramener à son adolescence pendant quelques minutes ce qui n’est pas désagréable. Pour tous les amateurs de ce courant musicale c’est une acquisition obligatoire. (KIOwN).



TRACKLIST:


A1. Burnout
A2. Having A Blast
A3. Chump
A4. Longview
A5. Welcome To Paradise
A6. Pulling Teeth
A7. Basket Case

B1. She
B2. Sassafras Roots
B3. When I Come Around
B4. Coming Clean
B5. Emenius Sleepus
B6. In The End
B7. F.O.D.
B8. All By Myself





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