THE CURE - THE HEAD ON THE DOOR (1985)
Faisant suite à une séparation houleuse qui avait pratiquement laissé Robert Smith seul en sa demeure et alors que l’on commence à s’interroger au sujet de l’avenir d’un groupe qui avait su si bien décrire le froid miroir de la vie, les Cure décident de se reformer. Si pour de nombreux fidèles, particulièrement en manque et avides de retrouver la formule magique qui en fit les porte-parole tourmentés d’une mélancolie désespérée, les retrouvailles vont s’avérer en demi teinte, pour la grande majorité, l’heure est au renouveau, à l’inattendu. Ainsi, libéré de ses obsessions, comme de ses fantasmes mortifères, c’est avec un groupe réincarné que se lève un nouveau voile musical.
Si pour le Mr Smith, il semble que le chapitre des points de suspension expérimentaux soit définitivement clos, The Head Of The Door recèle encore nombre de fragments délirants issus de l’imagination du bonhomme. Plutôt orienté new wave, bien que l’opportunisme pop soit flagrant, cet album est d’un tel lustre, d’une telle variété de compositions, qu’il est difficile de lui trouver une faille. Construit à la manière d’un patchwork dans lequel voisinent touche asiatique, rythmes flamenco, claustrophobie étouffée ou grâce romantique, chaque titre réinvente l’atmosphère laissée derrière le précédent.
Alors que Pornography détestait son monde, que The Top se la jouait solo, cette tête baladeuse s’impose en toute spontanéité. Marqués au sceau d’un Simon Gallup retrouvé, si la plupart des titres tels, Close To Me, In Between Days, voire A Night Like This, se glissent immédiatement dans la mémoire collective, d’autres se permettent de prendre leur temps pour, au final, vous prendre au piège dans leur toile mélodique. Réussi au niveau arrangements, production, ajoutant quelques relents cold pour satisfaire les adeptes d’une ère en voie de disparition, le vrai talent de ce disque est d’avoir su satisfaire, dans le même effort, aux exigences esthétiques du groupe, comme aux impératifs commerciaux.
Un album, comme une promenade autour d’un monde qui se fait et de défait sans cesse. (Starchild).
PLAYLIST :
Si pour le Mr Smith, il semble que le chapitre des points de suspension expérimentaux soit définitivement clos, The Head Of The Door recèle encore nombre de fragments délirants issus de l’imagination du bonhomme. Plutôt orienté new wave, bien que l’opportunisme pop soit flagrant, cet album est d’un tel lustre, d’une telle variété de compositions, qu’il est difficile de lui trouver une faille. Construit à la manière d’un patchwork dans lequel voisinent touche asiatique, rythmes flamenco, claustrophobie étouffée ou grâce romantique, chaque titre réinvente l’atmosphère laissée derrière le précédent.
Alors que Pornography détestait son monde, que The Top se la jouait solo, cette tête baladeuse s’impose en toute spontanéité. Marqués au sceau d’un Simon Gallup retrouvé, si la plupart des titres tels, Close To Me, In Between Days, voire A Night Like This, se glissent immédiatement dans la mémoire collective, d’autres se permettent de prendre leur temps pour, au final, vous prendre au piège dans leur toile mélodique. Réussi au niveau arrangements, production, ajoutant quelques relents cold pour satisfaire les adeptes d’une ère en voie de disparition, le vrai talent de ce disque est d’avoir su satisfaire, dans le même effort, aux exigences esthétiques du groupe, comme aux impératifs commerciaux.
Un album, comme une promenade autour d’un monde qui se fait et de défait sans cesse. (Starchild).
PLAYLIST :
| A1 | In Between Days | |||
| A2 | Kyoto Song | |||
| A3 | The Blood | |||
| A4 | Six Different Ways | |||
| A5 | Push | |||
| B1 | The Baby Screams | |||
| B2 | Close To Me | |||
| B3 | A Night Like This | |||
| B4 | Screw | |||
| B5 | Sinking Prix moyen constaté sur le marché de l'occasion, disque et pochette en parfait état: Fiction Record FIXH11 - pressage UK: 15 à 20 € , on trouve des pressage neuf scellés autour de 45€. Polydor 827-231-1 - pressage France : 10 à 15€. Elektra 60435-1 - pressage US : 20€. |
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