GOLDMAN - MINORITAIRE (1982)
Jean Jacques GOLDMAN remet
rapidement la main à la pâte après le succès de son premier opus, Démodé. Mais
malgré ce succès, la maison de disque du chanteur refusera une nouvelle fois le
titre prévu pour l’album, Minoritaire, encore jugé pas assez « positif ». Le
disque apparait dans les bacs encore une fois sans titre, et sera rebaptisé
officieusement et par erreur « Quand la Musique est Bonne », du nom du plus
gros tube de l’album.
Minoritaire s’inscrit clairement dans la lignée de Démodé, tout en étant plus aboutit au niveau de la production, et plus maîtrisé au niveau du chant ; GOLDMAN évite de plus en plus de partir trop haut dans les aigües, ce qui nous épargne les crispations auditives du précédent disque.
Autant être franc, cet album n’a rien d’exceptionnel, si ce n’est qu’il regorge de chansons calibrées pour être des hits imparables. Rien de négatif en cela, ces chansons sont particulièrement bien foutues, et plus agréables à l’écoute que toutes les merdes qui envahissaient les radio à l’époque. Hissé en haut des charts avec « Quand la Musique est Bonne », au riffs de guitare acérés et au refrain accrocheur, l’album va confirmer le triomphe du chanteur, encore mal à l’aise avec sa nouvelle notoriété. A l’image de la pochette, où comme sur Démodé, GOLDMAN ne semble toujours pas savoir comment être à son avantage sur la photo.
Les chansons sont simples, accrocheuses, et nous trottent tout de suite dans la tête après une seule écoute. « Au Bout de mes Rêves », « Je Ne Vous Parlerai Pas d’Elle », « Etre le Premier », ont toutes un potentiel radiophonique implacable. « Comme Toi », autre grand tube de l’album, relate la vie brisée d’une petite juive polonaise, victime de la barbarie nazie. En référence aux origines juives et polonaises de GOLDMAN, ce titre est particulièrement poignant mais est gâché par les gémissements suraigües de J.J (Préférez les versions live plus récentes).
Encore une fois, c’est parmi les titres les moins connus que l’on retrouve de vraies réussites. Si « Toutes mes Chaines » reste dans la veine des chansons classiques de GOLDMAN, « Jeanine Médicament Blues » est joyeusement surréaliste avec son ton très bluesy. Quand à « Minoritaire », elle mélange blues et… hard rock ! Et riffs et solos de guitare signés Norbert « Nono » KRIEF (de TRUST) s’il vous plait !
Malgré de bonnes chansons – on fera l’impasse sur « Quand la Bouteille est Vide », anecdotique chansonnette de 56 secondes – Minoritaire n’est donc pas d’une grande originalité. Rien de mauvais, mais rien non plus de génial. Un disque honnête, simple et sans fioritures, si ce n’est le violon sur « Comme Toi ».
A partir de Minoritaire va naitre l’image d’anti-star de Jean Jacques GOLDMAN, artiste loin du show-biz et sa médiocrité. Ce qui n’empêchera pas les critiques de l’attaquer férocement : trop conventionnel, gentillet, gnangnan (pour d’autres clichés, voir la chronique du premier album). Mais le triomphe est là, ça ne pardonne pas tout - loin de là - mais il est indéniable, et cet album y a fortement contribué.
Et puisque la Musique est bonne… « Bonne, Booonne !!! »
TRACKLIST :
Minoritaire s’inscrit clairement dans la lignée de Démodé, tout en étant plus aboutit au niveau de la production, et plus maîtrisé au niveau du chant ; GOLDMAN évite de plus en plus de partir trop haut dans les aigües, ce qui nous épargne les crispations auditives du précédent disque.
Autant être franc, cet album n’a rien d’exceptionnel, si ce n’est qu’il regorge de chansons calibrées pour être des hits imparables. Rien de négatif en cela, ces chansons sont particulièrement bien foutues, et plus agréables à l’écoute que toutes les merdes qui envahissaient les radio à l’époque. Hissé en haut des charts avec « Quand la Musique est Bonne », au riffs de guitare acérés et au refrain accrocheur, l’album va confirmer le triomphe du chanteur, encore mal à l’aise avec sa nouvelle notoriété. A l’image de la pochette, où comme sur Démodé, GOLDMAN ne semble toujours pas savoir comment être à son avantage sur la photo.
Les chansons sont simples, accrocheuses, et nous trottent tout de suite dans la tête après une seule écoute. « Au Bout de mes Rêves », « Je Ne Vous Parlerai Pas d’Elle », « Etre le Premier », ont toutes un potentiel radiophonique implacable. « Comme Toi », autre grand tube de l’album, relate la vie brisée d’une petite juive polonaise, victime de la barbarie nazie. En référence aux origines juives et polonaises de GOLDMAN, ce titre est particulièrement poignant mais est gâché par les gémissements suraigües de J.J (Préférez les versions live plus récentes).
Encore une fois, c’est parmi les titres les moins connus que l’on retrouve de vraies réussites. Si « Toutes mes Chaines » reste dans la veine des chansons classiques de GOLDMAN, « Jeanine Médicament Blues » est joyeusement surréaliste avec son ton très bluesy. Quand à « Minoritaire », elle mélange blues et… hard rock ! Et riffs et solos de guitare signés Norbert « Nono » KRIEF (de TRUST) s’il vous plait !
Malgré de bonnes chansons – on fera l’impasse sur « Quand la Bouteille est Vide », anecdotique chansonnette de 56 secondes – Minoritaire n’est donc pas d’une grande originalité. Rien de mauvais, mais rien non plus de génial. Un disque honnête, simple et sans fioritures, si ce n’est le violon sur « Comme Toi ».
A partir de Minoritaire va naitre l’image d’anti-star de Jean Jacques GOLDMAN, artiste loin du show-biz et sa médiocrité. Ce qui n’empêchera pas les critiques de l’attaquer férocement : trop conventionnel, gentillet, gnangnan (pour d’autres clichés, voir la chronique du premier album). Mais le triomphe est là, ça ne pardonne pas tout - loin de là - mais il est indéniable, et cet album y a fortement contribué.
Et puisque la Musique est bonne… « Bonne, Booonne !!! »
TRACKLIST :
A1 | Au Bout De Mes Rêves | |||
A2 | Comme Toi | |||
A3 | Toutes Mes Chaînes | |||
A4 | Jeanine Médicament Blues | |||
A5 | Veiller Tard | |||
B1 | Quand La Musique Est Bonne | |||
B2 | Je Ne Vous Parlerai Pas D'Elle | |||
B3 | Etre Le Premier | |||
B4 | Si Tu M'Emmènes | |||
B5 | Minoritaire | |||
B6 | Quand La Bouteille Est Vide |
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