TEN YEARS AFTER - RECORDED LIVE (1973)
Peu de groupes ont survécu en ce début des 70’s. Les PAGE, BECK et CLAPTON se sont émancipés, et naviguent vers des horizons nouveaux. TEN YEARS AFTER reste un des seuls représentants de ce mouvement, fidèle à l’esprit des pionniers du blues. Les années passant, le groupe a su progresser, avec une identité propre, un son, un style, un « background » identifiable dés la première note. C’est que les tournées dans les clubs et festivals de la perfide Albion ont usé beaucoup de musiciens. D’autres en sont sortis plus forts.
A l’origine, TYA restait connu surtout par quelques fans, fidèles et patients, tandis que les ventes d’albums ne parvenaient pas vraiment à décoller. Il faut dire qu’à part quelques reprises intéressantes et des compos rarement géniales, l’apport du groupe à la scène musicale d’alors, se résumait à des galettes vinyles de qualités assez inégales, mais d’une régularité métronomique - 1 album par an plus 1 live - entretenant un peu l’espoir de les voir enfin sortir une pièce maîtresse.
Merci WOODSTOCK : oui un grand merci à ce pluvieux festival d’avoir révélé tant d’artistes et, surtout, le quatuor anglais dont l’indémodable (et interminable) GOIN’ HOME électrisa la foule, tout en permettant enfin au groupe de trouver la reconnaissance d’un plus large public. Par ailleurs, élément non négligeable, de booster également les ventes de disques. Indiscutablement, TEN YEARS AFTER avait prouvé qu’il était un groupe de scène et l’on attendait donc le LIVE, le vrai, avec impatience.
La claque, le bourre-pif, le cou de pied au cul, arrive (enfin) avec ce RECORDED LIVE, composé de titres prélevés au détour d’une tournée européenne, réunissant FRANCFORT, HAMBOURG ou PARIS et ce, devant un public en adoration devant la gueule d’ange du guitariste en sabot blanc : ALVIN LEE. Chronométré à l’époque comme le guitariste « le plus rapide du monde », le divin blondinet et ses comparses nous assènent un rock brillant, équilibré, au travers duquel les instrumentistes se lâchent au gré de leurs envies, atteignant parfois les sommets sans ne jamais laisser souffler l’auditoire. La formule à quatre laisse de la liberté et de la place à chacun. La cohésion, l’implacable précision de chaque titre est telle, qu’elle permet des envolées guitaristiques incroyablement denses, comme sur le lent blues « HELP ME », où la Gibson du maître es vista en devient stratosphérique, tutoyant les étoiles.
Evidement, chaque concert à cette époque, requiert son solo de batterie de 10 minutes (merci Mr BOHNAM) mais le jeune RIC LEE (sans parenté avec ALVIN) y montre tout de même un certain talent. Evidement, chaque concert à cette époque, requiert son « I’M GOING HOME » et le band n’y coupe pas, nous l’envoie en pleine tronche comme toujours, balançant toute l’énergie et la rage propres aux « bêtes de scènes » que sont devenus les TYA. Avec sa sueur gorgée de blues et son rock gorgé de sueur. La voix chaude du leader charismatique n’y est pas étrangère. Evidement, chaque concert à cette époque, nous laisse le regret d’un claviériste trop discret sur scène (CHICK CHURCHILL- sans parenté avec le 1er ministre). Cependant (on aurait pu dire enfin) celui qui est bien présent tout au long de l’album, c’est l’impeccable LEO LYONS (sans parenté avec « le roi »), sobre dans son jeu, contrepoint parfait de l’hallucinant ALVIN LEE.
Si tous les titres interprétés ne sont pas inoubliables, à l’exemple de « CHOO CHOO MAMA », l’ensemble est de bel ouvrage, intègre et respectueux de son public, enfin récompensé de sa fidélité. De plus, l’atmosphère post-WOODSTOCK est bien captée par le ROLLING STONES MOBILE, et laisse quelques regrets à ceux, amateurs de blues, rock et hard rock, qui n’ont pu les voir en concert à cette époque…
A l’origine, TYA restait connu surtout par quelques fans, fidèles et patients, tandis que les ventes d’albums ne parvenaient pas vraiment à décoller. Il faut dire qu’à part quelques reprises intéressantes et des compos rarement géniales, l’apport du groupe à la scène musicale d’alors, se résumait à des galettes vinyles de qualités assez inégales, mais d’une régularité métronomique - 1 album par an plus 1 live - entretenant un peu l’espoir de les voir enfin sortir une pièce maîtresse.
Merci WOODSTOCK : oui un grand merci à ce pluvieux festival d’avoir révélé tant d’artistes et, surtout, le quatuor anglais dont l’indémodable (et interminable) GOIN’ HOME électrisa la foule, tout en permettant enfin au groupe de trouver la reconnaissance d’un plus large public. Par ailleurs, élément non négligeable, de booster également les ventes de disques. Indiscutablement, TEN YEARS AFTER avait prouvé qu’il était un groupe de scène et l’on attendait donc le LIVE, le vrai, avec impatience.
La claque, le bourre-pif, le cou de pied au cul, arrive (enfin) avec ce RECORDED LIVE, composé de titres prélevés au détour d’une tournée européenne, réunissant FRANCFORT, HAMBOURG ou PARIS et ce, devant un public en adoration devant la gueule d’ange du guitariste en sabot blanc : ALVIN LEE. Chronométré à l’époque comme le guitariste « le plus rapide du monde », le divin blondinet et ses comparses nous assènent un rock brillant, équilibré, au travers duquel les instrumentistes se lâchent au gré de leurs envies, atteignant parfois les sommets sans ne jamais laisser souffler l’auditoire. La formule à quatre laisse de la liberté et de la place à chacun. La cohésion, l’implacable précision de chaque titre est telle, qu’elle permet des envolées guitaristiques incroyablement denses, comme sur le lent blues « HELP ME », où la Gibson du maître es vista en devient stratosphérique, tutoyant les étoiles.
Evidement, chaque concert à cette époque, requiert son solo de batterie de 10 minutes (merci Mr BOHNAM) mais le jeune RIC LEE (sans parenté avec ALVIN) y montre tout de même un certain talent. Evidement, chaque concert à cette époque, requiert son « I’M GOING HOME » et le band n’y coupe pas, nous l’envoie en pleine tronche comme toujours, balançant toute l’énergie et la rage propres aux « bêtes de scènes » que sont devenus les TYA. Avec sa sueur gorgée de blues et son rock gorgé de sueur. La voix chaude du leader charismatique n’y est pas étrangère. Evidement, chaque concert à cette époque, nous laisse le regret d’un claviériste trop discret sur scène (CHICK CHURCHILL- sans parenté avec le 1er ministre). Cependant (on aurait pu dire enfin) celui qui est bien présent tout au long de l’album, c’est l’impeccable LEO LYONS (sans parenté avec « le roi »), sobre dans son jeu, contrepoint parfait de l’hallucinant ALVIN LEE.
Si tous les titres interprétés ne sont pas inoubliables, à l’exemple de « CHOO CHOO MAMA », l’ensemble est de bel ouvrage, intègre et respectueux de son public, enfin récompensé de sa fidélité. De plus, l’atmosphère post-WOODSTOCK est bien captée par le ROLLING STONES MOBILE, et laisse quelques regrets à ceux, amateurs de blues, rock et hard rock, qui n’ont pu les voir en concert à cette époque…
TRACKLIST :
A1. One Of These Days
A2. You Give Me
Loving
A3. Good Morning
Little Schoolgirl
B1. Hobbit
B2. Help Me
C1. Classical Thing
C2. Scat Thing
C3. I Can't Keep From
Cryin' Sometimes
D1. Silly Thing
D2. Slow Blues In
"C"
D3. I'm Going Home
D4. Choo Choo Mama
D4. Choo Choo Mama
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