PINK FLOYD- RELICS (1971)
Au royaume de l’industrie musicale, la rentabilité est reine, les aberrations aussi. Relics n’est qu’une énième preuve du mercantilisme des maisons de disques et de leur désintérêt envers l’oeuvre d’un artiste quand il s’agit de concevoir ou rééditer une compilation.
Entre 1967 et 1969, PINK FLOYD a enregistré quarante minutes de matériel officiel introuvable sur ses albums. Onze titres en tout : neuf singles et deux raretés ; « Embryo » écarté d’Ummagumma et « Biding my Time », extrait de la pièce inédite The Man / The Journey. La logique voulait que ces chansons sortent sur une compilation unique. Elle serait devenue une pièce discographique indispensable et suffisante. EMI aurait massivement promotionné l’objet comme il a si bien su le faire avec les albums, et la compilation aurait acquis un statut de classique. Enfin, la réédition CD aurait justifié un livret copieux, avec photos, notes historiques et reproductions des pochettes de 45tr. Retour à Moneyland : les chansons ont été dispersées sur trois « best of » sans personnalité : les faussement complémentaires Relics et Masters of Rock, puis l’infâme Works qui, avec sa pochette photoshop et sa tracklist roublarde, peut prétendre au titre de compilation la plus malhonnête de l’histoire.
Relics réunit six de ces chansons ainsi que des extraits de The Piper at the Gates of Dawn, A Saucerful of Secrets et More.
Relics sort à l’époque où les 45tr du FLOYD deviennent difficiles à trouver faute de rééditions, et où le public fraîchement satellisé s’intéresse rétrospectivement à son passé underground. Jusqu’en 1969 le groupe envisageait encore le 45tr comme un moyen d’élargir son audience avant que le 33tr ne devienne son format de prédilection. Exceptés « Arnold Layne » et « See Emily Play », tous feront un bide et pour cause, le PINK FLOYD post-BARRETT n’est guère doué pour pondre des petites chansons accrocheuses. Reste une poignée de bons titres qui auraient eu leur place sur A Saucerful of Secrets (« Careful with that axe Eugene ») ou More (« Julia Dream ») ainsi qu’un blues énergique que le groupe jouait souvent en fin de concert (« Biding my Time »).
La note reflète l’incohérence de cette sélection et non la qualité des titres retenus. S’il faut posséder une compilation, ce sera The Early Singles sortie en 1992. Pour information, les cinq chansons manquantes sur Relics sont « Candy and a currant bun » (1967), « Apples and oranges » (1967), « It would be so nice » (1968), « Point me at the sky » (1968) et « Embryo » (1969). (Oncle Viande -FP).
Entre 1967 et 1969, PINK FLOYD a enregistré quarante minutes de matériel officiel introuvable sur ses albums. Onze titres en tout : neuf singles et deux raretés ; « Embryo » écarté d’Ummagumma et « Biding my Time », extrait de la pièce inédite The Man / The Journey. La logique voulait que ces chansons sortent sur une compilation unique. Elle serait devenue une pièce discographique indispensable et suffisante. EMI aurait massivement promotionné l’objet comme il a si bien su le faire avec les albums, et la compilation aurait acquis un statut de classique. Enfin, la réédition CD aurait justifié un livret copieux, avec photos, notes historiques et reproductions des pochettes de 45tr. Retour à Moneyland : les chansons ont été dispersées sur trois « best of » sans personnalité : les faussement complémentaires Relics et Masters of Rock, puis l’infâme Works qui, avec sa pochette photoshop et sa tracklist roublarde, peut prétendre au titre de compilation la plus malhonnête de l’histoire.
Relics réunit six de ces chansons ainsi que des extraits de The Piper at the Gates of Dawn, A Saucerful of Secrets et More.
Relics sort à l’époque où les 45tr du FLOYD deviennent difficiles à trouver faute de rééditions, et où le public fraîchement satellisé s’intéresse rétrospectivement à son passé underground. Jusqu’en 1969 le groupe envisageait encore le 45tr comme un moyen d’élargir son audience avant que le 33tr ne devienne son format de prédilection. Exceptés « Arnold Layne » et « See Emily Play », tous feront un bide et pour cause, le PINK FLOYD post-BARRETT n’est guère doué pour pondre des petites chansons accrocheuses. Reste une poignée de bons titres qui auraient eu leur place sur A Saucerful of Secrets (« Careful with that axe Eugene ») ou More (« Julia Dream ») ainsi qu’un blues énergique que le groupe jouait souvent en fin de concert (« Biding my Time »).
La note reflète l’incohérence de cette sélection et non la qualité des titres retenus. S’il faut posséder une compilation, ce sera The Early Singles sortie en 1992. Pour information, les cinq chansons manquantes sur Relics sont « Candy and a currant bun » (1967), « Apples and oranges » (1967), « It would be so nice » (1968), « Point me at the sky » (1968) et « Embryo » (1969). (Oncle Viande -FP).
TRACKLIST :
A1 | Arnold Layne | 2:52 | ||
A2 | Interstellar Overdrive | 9:38 | ||
A3 | See Emily Play | 2:54 | ||
A4 | Remember A Day | 4:28 | ||
A5 | Paintbox | 3:35 | ||
B1 | Julia Dream | 2:35 | ||
B2 | Careful With That Axe, Eugene | 7:45 | ||
B3 | Cirrus Minor | 5:13 | ||
B4 | The Nile Song | 3:23 | ||
B5 | Biding My Time | 5:16 | ||
B6 | Bike | 3:21 |
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