KATE BUSH - LIONHEART (1978)
Que faut-il voir dans le titre "Lionheart"? Et que faut-il penser à la vue de la demoiselle Kate déguisée en roi des animaux, à quatre pattes sur une caisse dans une chambre quelque peu exiguë ? a mon avis, soit nous sommes en présence d'un album plus "caractériel" (rock ?) que le précédent, soit il est encore plus "à fleur de peau". Soit c'est la douceur qui va nous émerveiller, soit c'est le "lion" qui va ressortir. En fait on aura les deux. Quoiqu'il en soit, attention les yeux... ou plutôt les oreilles !
Ce Lionheart possède beaucoup d'avantages par rapport à The Kick Inside, sans pour autant le devancer de loin. Disons qu'il y a plus de maturité (même si le précédent en faisait preuve d'une exceptionnelle pour un début), plus d'éléments qui en font un disque "définitif", ou plus précisément qui vient asseoir la réputation et le talent de la jeune artiste, sans pour autant se faire réellement direct.
En fait les premières fois, à moins d'être tombé sous son charme immédiatement, on se demandera un peu ce qu'il y a d'attractif, à part deux ou trois morceaux. Un morceau comme "Coffee Homeground" fera même l'objet d'une certaine curiosité, pas forcément des plus emballantes - on se demandera ce que ce style rétro avec cuivres fait là ! -. Tout cela demande un petit temps d'accoutumance et aussi un peu d'attention, car ce qui fait le charme du Kate BUSH de ces années-là, ce ne sont pas uniquement des gentilles ritournelles avec deux ou trois accords simples. Les chansons de Lionheart sont encore plus "fouillées" que celles de The Kick Inside, avec des arrangements parfois plus ambiqués. Seulement, les guitares et synthétiseurs, bien que présents tout du long (Ian BAIRNSON d'un côté, Francis MONKMAN de l'autre) n'envahissent pas trop l'atmosphère, laissant énormément de place aux parties orchestrales. On a du coup l'impression d'un album feutré, dominé par la profondeur intimiste de titres comme "In the Warm Room" (Kate y est seule au piano) ou "In Search of Peter Pan", ébranlée de temps en temps par des titres rock tels que "Don't Push Your Foot on the Heartbreak" et "Hammer Horror" ainsi qu'un tube comme "Wow".
Cette première partie est d'ailleurs tout ce qu'il y a de plus réussi avec bien sûr "Wow", LE tube porté par ce refrain absolument magique qui vient prouver qu'une fois de plus on peut faire simple et prendre les gens aux tripes, mais cette chanson n'a pas le monopole de la magie puisque "In Search of Peter Pan", de même que "Oh England my Lionheart" (la plus classique de toutes) sont, bien que plus confidentielles, tout autant marquantes. Le seul titre à vraiment se démarquer est ce "Don't Push Your Foot on the Heartbrake" rageur avec cuivres et saxos qui imitent le son des guitares, où Kate pousse un "Come on" hargneux purement jubilatoire sur le final.
La deuxième partie peut du coup facilement être plus éclipsée (déjà que Lionheart en entier l'a pas mal été par rapport à The Kick Inside...), mais les décalés "Coffee Homeground" et "Kashka from Baghdad" valent bien le doux "In the Warm Room" autant que le vigoureux "Hammer Horror". Encore une fois, tout est une question de temps et d'attention. Il va d'ailleurs falloir s'y faire, de plus la jeune femme reste dans un délire plutôt gentillet en comparaison aux futurs albums à venir... Tout est dit avec cette phrase : il faut certes s'accrocher un peu ici, mais c'est bien peu de choses par rapport à la suite, au moins jusqu'à The Dreaming inclus.
Ce Lionheart possède beaucoup d'avantages par rapport à The Kick Inside, sans pour autant le devancer de loin. Disons qu'il y a plus de maturité (même si le précédent en faisait preuve d'une exceptionnelle pour un début), plus d'éléments qui en font un disque "définitif", ou plus précisément qui vient asseoir la réputation et le talent de la jeune artiste, sans pour autant se faire réellement direct.
En fait les premières fois, à moins d'être tombé sous son charme immédiatement, on se demandera un peu ce qu'il y a d'attractif, à part deux ou trois morceaux. Un morceau comme "Coffee Homeground" fera même l'objet d'une certaine curiosité, pas forcément des plus emballantes - on se demandera ce que ce style rétro avec cuivres fait là ! -. Tout cela demande un petit temps d'accoutumance et aussi un peu d'attention, car ce qui fait le charme du Kate BUSH de ces années-là, ce ne sont pas uniquement des gentilles ritournelles avec deux ou trois accords simples. Les chansons de Lionheart sont encore plus "fouillées" que celles de The Kick Inside, avec des arrangements parfois plus ambiqués. Seulement, les guitares et synthétiseurs, bien que présents tout du long (Ian BAIRNSON d'un côté, Francis MONKMAN de l'autre) n'envahissent pas trop l'atmosphère, laissant énormément de place aux parties orchestrales. On a du coup l'impression d'un album feutré, dominé par la profondeur intimiste de titres comme "In the Warm Room" (Kate y est seule au piano) ou "In Search of Peter Pan", ébranlée de temps en temps par des titres rock tels que "Don't Push Your Foot on the Heartbreak" et "Hammer Horror" ainsi qu'un tube comme "Wow".
Cette première partie est d'ailleurs tout ce qu'il y a de plus réussi avec bien sûr "Wow", LE tube porté par ce refrain absolument magique qui vient prouver qu'une fois de plus on peut faire simple et prendre les gens aux tripes, mais cette chanson n'a pas le monopole de la magie puisque "In Search of Peter Pan", de même que "Oh England my Lionheart" (la plus classique de toutes) sont, bien que plus confidentielles, tout autant marquantes. Le seul titre à vraiment se démarquer est ce "Don't Push Your Foot on the Heartbrake" rageur avec cuivres et saxos qui imitent le son des guitares, où Kate pousse un "Come on" hargneux purement jubilatoire sur le final.
La deuxième partie peut du coup facilement être plus éclipsée (déjà que Lionheart en entier l'a pas mal été par rapport à The Kick Inside...), mais les décalés "Coffee Homeground" et "Kashka from Baghdad" valent bien le doux "In the Warm Room" autant que le vigoureux "Hammer Horror". Encore une fois, tout est une question de temps et d'attention. Il va d'ailleurs falloir s'y faire, de plus la jeune femme reste dans un délire plutôt gentillet en comparaison aux futurs albums à venir... Tout est dit avec cette phrase : il faut certes s'accrocher un peu ici, mais c'est bien peu de choses par rapport à la suite, au moins jusqu'à The Dreaming inclus.
TRACKLIST :
A1
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Symphony In Blue
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A2
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In Search Of
Peter Pan
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A3
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Wow
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A4
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Don't Push Your
Foot On The Heartbrake
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A5
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Oh England My Lionheart
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B1
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Fulhouse
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B2
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In The Warm Room
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B3
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Kashka From Badhdad
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B4
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Coffee Homeground
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B5
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Hammer Horror
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