INXS - X (1990)
Mercury – 846 668-1 - (Netherlands)
Mercury – 846 668-1 - (Netherlands)
Après le méga succès de Kick en 87, INXS devient le groupe le plus populaire du continent océanien à égalité avec leurs grand frères de MIDNIGHT OIL, et juste derrière les indétrônables petits pois sauteurs d’AC/DC. La potion magique découverte par Chris Thomas, leur producteur est ici à nouveau reproduite, pour le plus grand bien de leur compte en banque. A ce titre X se révèle le digne successeur de son glorieux aîné et symbolise à merveille les années les plus créatrices du combo. X comme dix années d’existence, comme le X d’excès, ou comme une signalétique réservée aux adultes…Bref, on est en pleine bourre ! Surtout notre pote Michael, qui enchaîne les « succès » féminins avec régularité… C’est aujourd’hui la jeune et talentueuse Kylie MINOGUE qui bénéficie de ses faveurs, ainsi que de ses pensées…
Car le skeud embraye rapidement sur le giga succès qu’est « Suicide Blonde » ode entièrement dédiée à la jeune chanteuse, égérie d’alors du sex symbole de ces années fastes et hautes en couleur, comme le prouve cette nouvelle couverture aguicheuse. Le titre est d’ailleurs tout en perturbations : le rythme enlevé, cette espèce de cacophonie sonique qui souligne l’urgence de la déclaration amoureuse, avec l’harmonica pressée de Charlie MUSSELWHITE et les habituelles guitares excessives, signature du groupe.
C’est une composition de Jon qui suit l’habituelle collaboration de Andy et Mike, tout à fait rafraîchissante d’ailleurs, car le ton est plus pop, plus léger, considérablement moins excessif… Il s’agit de « Disappear », titre sympa qui est resté un des standards du groupe malgré son évidente différence avec les autres morceaux. « By my side » est une compo coécrite par Andy et Kirk Pengilly, elle bénéficie d’un ton romantique et doucereux. Le refrain scandé par Michael reste comme un des moments de gloire du groupe. Nous restons à un niveau de qualité très élevé. Je suis moins fanatique de « Bitter tears » même si la chanson demeure de qualité, et le chant de Michael particulièrement performant. Enfin « The stairs » ferme la marche des singles de l’opus, le moins connu, et n’est d’ailleurs mis sur le marché que pour coïncider avec la sortie du « Live baby live »… Cinq,... cela reste énorme, et prouve la confiance accumulée par les Australiens et leur maison de disque qui avait pourtant hésité à sortir Kick trois années auparavant.
Toutefois, « X » ne s’arrête pas là. « Faith in each other » propose des plans plus funky soul, la basse vrombit et le Hammond retentit en compagnie du sax de Kirk. « Lately » rebondit sur des gimmicks plus proches de la New Wave, assortie d’un joli refrain. L’étrange son de guitare sur « Know the difference » accompagne le chant frénétique de Michael qui livre sur cet album une excellente performance. Ses qualités de chanteur et de frontman étant incontestables en plus de son charisme et de ses attitudes de sex symbole. « On my way » est un rock plus proche des ROLLING STONES de cette époque qu’autre chose, étonnant. Nous en terminons avec la mélodie sympa de « Hear that sound », assez addictive et qui aurait pu faire office de sixième single.
En bref, l’album souffre de la promiscuité avec Kick, considéré comme le chef d’œuvre de nos koalas préférés, mais ce X s’avère un album de fort belles tenues, convaincantes et lumineuses, conforte le groupe dans son statut de superstars mondiales, statut qui sera à nouveau renouvelé pour la sortie de leur live monumental. (Erwin - FP).
TRACKLIST :
Car le skeud embraye rapidement sur le giga succès qu’est « Suicide Blonde » ode entièrement dédiée à la jeune chanteuse, égérie d’alors du sex symbole de ces années fastes et hautes en couleur, comme le prouve cette nouvelle couverture aguicheuse. Le titre est d’ailleurs tout en perturbations : le rythme enlevé, cette espèce de cacophonie sonique qui souligne l’urgence de la déclaration amoureuse, avec l’harmonica pressée de Charlie MUSSELWHITE et les habituelles guitares excessives, signature du groupe.
C’est une composition de Jon qui suit l’habituelle collaboration de Andy et Mike, tout à fait rafraîchissante d’ailleurs, car le ton est plus pop, plus léger, considérablement moins excessif… Il s’agit de « Disappear », titre sympa qui est resté un des standards du groupe malgré son évidente différence avec les autres morceaux. « By my side » est une compo coécrite par Andy et Kirk Pengilly, elle bénéficie d’un ton romantique et doucereux. Le refrain scandé par Michael reste comme un des moments de gloire du groupe. Nous restons à un niveau de qualité très élevé. Je suis moins fanatique de « Bitter tears » même si la chanson demeure de qualité, et le chant de Michael particulièrement performant. Enfin « The stairs » ferme la marche des singles de l’opus, le moins connu, et n’est d’ailleurs mis sur le marché que pour coïncider avec la sortie du « Live baby live »… Cinq,... cela reste énorme, et prouve la confiance accumulée par les Australiens et leur maison de disque qui avait pourtant hésité à sortir Kick trois années auparavant.
Toutefois, « X » ne s’arrête pas là. « Faith in each other » propose des plans plus funky soul, la basse vrombit et le Hammond retentit en compagnie du sax de Kirk. « Lately » rebondit sur des gimmicks plus proches de la New Wave, assortie d’un joli refrain. L’étrange son de guitare sur « Know the difference » accompagne le chant frénétique de Michael qui livre sur cet album une excellente performance. Ses qualités de chanteur et de frontman étant incontestables en plus de son charisme et de ses attitudes de sex symbole. « On my way » est un rock plus proche des ROLLING STONES de cette époque qu’autre chose, étonnant. Nous en terminons avec la mélodie sympa de « Hear that sound », assez addictive et qui aurait pu faire office de sixième single.
En bref, l’album souffre de la promiscuité avec Kick, considéré comme le chef d’œuvre de nos koalas préférés, mais ce X s’avère un album de fort belles tenues, convaincantes et lumineuses, conforte le groupe dans son statut de superstars mondiales, statut qui sera à nouveau renouvelé pour la sortie de leur live monumental. (Erwin - FP).
TRACKLIST :
A1 | Suicide Blonde | 3:52 | ||
A2 | Disappear | 4:09 | ||
A3 | The Stairs | 4:56 | ||
A4 | Faith In Each Other | 4:08 | ||
A5 | By My Side | 3:06 | ||
B1 | Lately | 3:36 | ||
B2 | Who Pays The Price | 3:37 | ||
B3 | Know The Difference | 3:17 | ||
B4 | Bitter Tears | 3:49 | ||
B5 | On My Way | 2:55 | ||
B6 | Hear That Sound | 4:05 |
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