PLACEBO - LOUD LIKE LOVE (2013)
Vertigo Berlin - 374179-6 - 2 LP 12" Colored Blue
Vertigo Berlin - 374179-6 - 2 LP 12" Colored Blue
Il est loin le temps où l’on découvrait le nouvel album de Placebo avec fébrilité, impatient d’écouter les nouveaux morceaux de Molko et sa bande. Emotion, attitude et textes subversifs, mélodies accrocheuses, ambiance rageuse ou feutrée. Toute une époque, mon adolescence !
Pour tout dire, j’avais perdu foi en Placebo depuis un moment et ne voyais rien de bon arriver avec ce nouvel album. Le dernier EP paru l’an passé était bien faible, laissant penser à un grand manque d’inspiration de leur part ! Pourquoi un EP ? Etaient-ils en période de doute ? Se cherchaient ils à nouveau ? Placebo aurait il définitivement perdu de sa superbe ?
Voici donc Loud Like Love, nouvel album au titre présageant d’un feu d’artifice de bons sentiments… Mais en surface seulement.
En effet, les sujets évoqués tout au long de l’album ne sont pas forcément des plus joyeux. Egarement d’une génération virtuelle dans le premier single prévisible, peu intéressant et fraichement accueilli « Too Many Friends » (dont la vidéo sera réalisée par Bret Easton Ellis) ou la finance dans le racoleur et frondeur « Rob The Bank », dans lequel Molkoincite à piller les banques du monde en entier avant de rentrer baiser, comme s’il n’y avait plus que ça à faire.
Cependant si on laisse de côté ces deux morceaux, le reste de l’album vaut vraiment le coup d’être écouté. Même si les sujets abordés ne sont pas des plus joyeux (rupture, alcoolisme destructeur par exemple), ce nouvel album paraît plus contemplatif, plus ouvert, moins arrogant. Assez proche, émotionnellement, d’un album comme Sleeping With Ghosts(2003).
En effet, les sujets évoqués tout au long de l’album ne sont pas forcément des plus joyeux. Egarement d’une génération virtuelle dans le premier single prévisible, peu intéressant et fraichement accueilli « Too Many Friends » (dont la vidéo sera réalisée par Bret Easton Ellis) ou la finance dans le racoleur et frondeur « Rob The Bank », dans lequel Molkoincite à piller les banques du monde en entier avant de rentrer baiser, comme s’il n’y avait plus que ça à faire.
Cependant si on laisse de côté ces deux morceaux, le reste de l’album vaut vraiment le coup d’être écouté. Même si les sujets abordés ne sont pas des plus joyeux (rupture, alcoolisme destructeur par exemple), ce nouvel album paraît plus contemplatif, plus ouvert, moins arrogant. Assez proche, émotionnellement, d’un album comme Sleeping With Ghosts(2003).
Par une volonté certaine de toucher au plus grand nombre en évitant de courir après une adolescence perdue et de ce fait risquer de tomber dans l’écueil de l’auto-caricature, Placebo parvient à nous livrer un de leurs meilleurs albums depuis 10 ans. Certes on est loin de l’introspection, de la rage adolescente du premier album éponyme et de l’inégalableWithout You I’m Nothing, mais Brian Molko dévoile ici pleinement cette sensibilité exacerbée et maintenant totalement maîtrisée. On retiendra des titres comme « Exit Wounds », « Hold On To Me », « A Million Little Pieces »,« Begin The End » ou « Bosco »… qui font la part belle à ce que Placebo sait faire de mieux, la justesse et la beauté des mélodies. (Steven).
TRACKLIST :
TRACKLIST :
A1 | Loud Like Love | |||
A2 | Scene Of The Crime | |||
A3 | Too Many Friends | |||
B1 | Hold On To Me | |||
B2 | Rob The Bank | |||
B3 | A Million Little Pieces | |||
C1 | Exit Wounds | |||
C2 | Purify | |||
D1 | Begin The End | |||
D2 | Bosco |
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