THE WHO - LIVE AT LEEDS (1970)
Polydor - 2480004
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"LIVE AT LEEDS, OU L’ART DU SPECTACLE"
Les prestations scéniques des Who, au tournant des années 1960, étaient réputées pour être les plus ébouriffantes, les plus stupéfiantes, les plus ahurissantes de l’ensemble de la scène musicale populaire. Pourtant, l’époque était riche en performers de grande réputation, de James Brown aux Doors en passant par les Rolling Stones. Mais les Who avaient atteint une dimension supérieure, après avoir plié à leur volonté le continent américain lors de l’imposante tournée de 1969, qui suivait la sortie de Tommy. Chacun sentait confusément que cette communion entre un groupe à son zénith et un publique extatique devait être transcrite sur disque. Ce qui fut fait à la Saint-Valentin 1970, à l’Université de Leeds, froide ville de l’Angleterre ouvrière.
Avec un peu d’imagination, on peut revoir le film de cette nuit-là. Une imposante ligne d’amplificateurs Hiwatt barre le fond de la scène. Au centre trône une batterie de marque Premier, éclatante sous le feu des projecteurs. Sous les acclamations d’un public surexcité, le groupe arrive enfin. Keith Moon, vêtu de blanc, se jette derrière ses fûts après avoir improvisé quelque facétie. Roger Daltrey, resplendissant dans son boléro à franges, se positionne derrière le micro. John Entwistle se place du côté gauche de la scène sans mot dire. Enfin, Pete Townshend, mal fagoté dans sa combinaison de peintre en bâtiment trop petite pour lui, vint bondir devant sa rangée d’amplis. Le show débute, emplissant la salle d’une avalanche incroyable de décibels.
C’est un lieu commun de dire que Live At Leeds est l’un des meilleurs, sinon le meilleur, album en concert de l’histoire du rock. Mais le critique, devant cet objet musical, ne peut qu’être désarmé. Le seul défaut que l’on puisse trouver à ce concert, c’est de ne pas avoir été filmé.
Les prestations scéniques des Who, au tournant des années 1960, étaient réputées pour être les plus ébouriffantes, les plus stupéfiantes, les plus ahurissantes de l’ensemble de la scène musicale populaire. Pourtant, l’époque était riche en performers de grande réputation, de James Brown aux Doors en passant par les Rolling Stones. Mais les Who avaient atteint une dimension supérieure, après avoir plié à leur volonté le continent américain lors de l’imposante tournée de 1969, qui suivait la sortie de Tommy. Chacun sentait confusément que cette communion entre un groupe à son zénith et un publique extatique devait être transcrite sur disque. Ce qui fut fait à la Saint-Valentin 1970, à l’Université de Leeds, froide ville de l’Angleterre ouvrière.
Avec un peu d’imagination, on peut revoir le film de cette nuit-là. Une imposante ligne d’amplificateurs Hiwatt barre le fond de la scène. Au centre trône une batterie de marque Premier, éclatante sous le feu des projecteurs. Sous les acclamations d’un public surexcité, le groupe arrive enfin. Keith Moon, vêtu de blanc, se jette derrière ses fûts après avoir improvisé quelque facétie. Roger Daltrey, resplendissant dans son boléro à franges, se positionne derrière le micro. John Entwistle se place du côté gauche de la scène sans mot dire. Enfin, Pete Townshend, mal fagoté dans sa combinaison de peintre en bâtiment trop petite pour lui, vint bondir devant sa rangée d’amplis. Le show débute, emplissant la salle d’une avalanche incroyable de décibels.
C’est un lieu commun de dire que Live At Leeds est l’un des meilleurs, sinon le meilleur, album en concert de l’histoire du rock. Mais le critique, devant cet objet musical, ne peut qu’être désarmé. Le seul défaut que l’on puisse trouver à ce concert, c’est de ne pas avoir été filmé.
(Merci a Ullysangus pour sa chronique).
TRACKLIST :
A1 | Young Man Blues | 4:45 | ||
A2 | Substitute | 2:05 | ||
A3 | Summertime Blues | 3:22 | ||
A4 | Shaking All Over | 4:15 | ||
B1 | My Generation | 14:27 | ||
B2 | Magic Bus | 7:30 |
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