ANGE - EMILE JACOTEY (1975)
Philips - 9101012
Après l’excellent « Au-Delà du Délire », tout le public français se demandait si un groupe de rock prog de nos contrées allait enfin décoller et devenir une référence du genre. Beaucoup d’espoirs étaient donc placés en Ange, et ce « Emile Jacotey », quatrième album du combo originaire de l’Est de la France, était attendu au tournant. Peut-être trop proche de son prédécésseur, Ange a voulu jouer la carte de la sécurité, et préfère confirmer son nouveau statut de grand, plutôt que de prendre le risque de retomber dans l’anonymat.
Ainsi, on retrouve sur la fin du « Nain de Stanislas », morceau délirant et vraiment bien trouvé, le même type de déclamation que sur « Si j’étais le Messie » de l’album précédent. Sur « Sur La Trace des Fées », c’est plutôt l’ambiance dépeinte qui rappelle celle d’« Au-delà du Délire », ambiance magique qui nous transporte une fois de plus au royaume médiévo-fantastique de Christian Decamps et de sa troupe. « Bêle, bêle petite chèvre » renoue avec l’humour sombre que le groupe n’a jamais voulu abandonner, et « Les Noces » critiquent une fois de plus l’utilité du mariage, et plus largement toutes les sortes de sphère religieuse.
Au niveau instrumental, le groupe continue sur sa lancée, c’est à dire qu’il exploite au mieux la capacité de Christian à créer des ambiances médiévo-fantastique (« Jour Après Jour » rappelle quant à lui le titre éponyme de l’album précédent), mais a aussi progressé dans des passages plus rock (« Bêle, Bêle Petite Chèvre », « Ego et Deus », ou encore la partie instrumentale après la déclamation sur « Le Nain De Stanislas »).
Les paroles quant à elles sont toujours aussi poétiques, et nous replonge encore dans l’univers fantastique si spécifique au groupe (« J’irais dormir plus loin que ton sommeil »). Celles-ci étant renforcées par l’intervention d’Emile Jacotey à deux reprises, sur la fin de « Bêle, Bêle petite Chèvre », et sur l’exceptionnel « Ode à Emile », surement l’un de mes morceaux préférés de toute la discogaphie du groupe tant la magie qu’il dégage est sublime. Frissons garantis sur ce titre d’une intensité rare !
Ce quatrième album amène donc la confirmation du nouveau statut du groupe (à savoir le leader de la scène progressive française). Il contient d’excellents titres (« Ode à Emile », « Sur la Trace des Fées »), des bons morceaux (« Le Nain de Stanislas », « Les Noces », « J’irai dormir plus loin que ton sommeil »), mais aussi quelques autres moins bons (« Le Marchand de Planète », « Ego et Deus », « Aurealia »). J’ai longtemps hésité entre 3 et 4 sur 5, j’opte finalement pour les 4 étoiles, grâce au superbe « Ode à Emile », mais la note la plus appropriée serait 3,5/5. Un bien bon disque !
Ainsi, on retrouve sur la fin du « Nain de Stanislas », morceau délirant et vraiment bien trouvé, le même type de déclamation que sur « Si j’étais le Messie » de l’album précédent. Sur « Sur La Trace des Fées », c’est plutôt l’ambiance dépeinte qui rappelle celle d’« Au-delà du Délire », ambiance magique qui nous transporte une fois de plus au royaume médiévo-fantastique de Christian Decamps et de sa troupe. « Bêle, bêle petite chèvre » renoue avec l’humour sombre que le groupe n’a jamais voulu abandonner, et « Les Noces » critiquent une fois de plus l’utilité du mariage, et plus largement toutes les sortes de sphère religieuse.
Au niveau instrumental, le groupe continue sur sa lancée, c’est à dire qu’il exploite au mieux la capacité de Christian à créer des ambiances médiévo-fantastique (« Jour Après Jour » rappelle quant à lui le titre éponyme de l’album précédent), mais a aussi progressé dans des passages plus rock (« Bêle, Bêle Petite Chèvre », « Ego et Deus », ou encore la partie instrumentale après la déclamation sur « Le Nain De Stanislas »).
Les paroles quant à elles sont toujours aussi poétiques, et nous replonge encore dans l’univers fantastique si spécifique au groupe (« J’irais dormir plus loin que ton sommeil »). Celles-ci étant renforcées par l’intervention d’Emile Jacotey à deux reprises, sur la fin de « Bêle, Bêle petite Chèvre », et sur l’exceptionnel « Ode à Emile », surement l’un de mes morceaux préférés de toute la discogaphie du groupe tant la magie qu’il dégage est sublime. Frissons garantis sur ce titre d’une intensité rare !
Ce quatrième album amène donc la confirmation du nouveau statut du groupe (à savoir le leader de la scène progressive française). Il contient d’excellents titres (« Ode à Emile », « Sur la Trace des Fées »), des bons morceaux (« Le Nain de Stanislas », « Les Noces », « J’irai dormir plus loin que ton sommeil »), mais aussi quelques autres moins bons (« Le Marchand de Planète », « Ego et Deus », « Aurealia »). J’ai longtemps hésité entre 3 et 4 sur 5, j’opte finalement pour les 4 étoiles, grâce au superbe « Ode à Emile », mais la note la plus appropriée serait 3,5/5. Un bien bon disque !
(Merci a Jeremy FP pour sa bien belle chronique.).
TRACKLIST :
A1
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Bêle!
Bêle! Petite Chèvre
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A2
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Sur La Trace Des Fées
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A3
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Le Nain De Stanislas
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A4
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Jour Après Jour
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A5
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Ode A
Emile
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Ego Et Deus
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B1
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Ego Et
Deus
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B2
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J'Irai Dormir Plus Loin Que Ton Sommeil
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B3
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Aurélia
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B4
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Les Noces
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B5
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Le Marchand De Planetes
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