Linkin Park – Hybrid Theory
Warner Bros. Records - 9 47755-1 - Vinyl, LP, Album,
Gatefold - U.S.A. (2001)
Les 5 gars de Linkin Park
sortent tout juste de leurs studios, et nous servent cet album, incarnation
vivante de la fusion hip-hop/metal/indus. On met sa galette dans le lecteur, et
on se rend tout de suite compte que cet album ne peut être qu'excellent : le
premier titre, Papercut, plante le décor de façon magistrale : couplets rap sur
un fond de guitares lourdes, refrain plus gueulé sur une mélodie très neo, fin
style bouquet final au chant clair et aérien... Personnes allergiques au neo
metal s'abstenir ! Ici il n'y a ni soli de guitare, ni titres de plus de 3min
30 ! On enchaîne avec le single One step closer, véritable monstre
d'efficacité, guitares saturés qui vous met dans la tête une mélodie
inoubliable et un rapper qui se fait cette fois presque absent pour laisser le
temps au chanteur de faire exploser sa puissante voix : ce titre est un des
meilleurs que LP ait jamais fait !
On enchaîne avec le titre
With you, plus sombre et plus lourd tant au niveau vocal qu'instrumental,
viennent ensuite les titres radicalement chant Crawling et Runaway, tous 2 très
différents : Runaway se montre très efficace, une mélodie bien acrocheuse et un
chant quasi incessant avec passage très nü metal à grands renforts de
chuchotements altérnant aux gueulantes écorchées, le tout soutenu par de
grosses guitares bien lourdes ; Crawling est une chanson plus lente, plus
monotone, voire presque chiante en fin de compte : elle respecte à tort un plan
très carré typique du single, la version demo était infiniment plus
intéressante, mais allez savoir pourquoi, ce titre est devenu une référence
pour les fans de la première heure et les medias (Gramy Award en 2001 comme
meilleure performance metal) mais pour moi c'est bien la seule faiblesse de cet
album ...
On en vient à 2 titres
radicalement rap-metal : By myself qui prône le calme avant la tempête, où les
2 frontmen se répondent avec agressivité et In the end, beaucoup plus carré,
futur single qui marquera les esprits. On continue avec les excellents A place
for my head, et Forgotten, vrais chefs d'oeuvre de fusion, ce sont en fait les
2 seuls titres qui rompent vraiment avec le rythme habituel des autres chansons,
faisant intervenir tous types de chant ; l'instru Cure for the itch (marrant)
et le titre final Pushing me away, qui sent fort la pop metal, viennent mettre
un terme à l'ensemble ...
12 pistes pour une durée
d'un peu plus d'une demie heure... c'est peu. Mais les titres sont tous
tellement efficaces, tellement variés que rien ne peut empêcher un esprit
fanatique de les écouter en boucle ...
Hybrid Theory est un fruit
de l'inconscience, la finalisation de plusieurs mois de dur travail... Lors de
la session d'enregistrement de cet album, les 5 très jeunes membres de Linkin
Park, unis comme les doigts de la main, ne pouvaient en aucun cas imaginer, ni
même prévoir le monumental succès que remportera leur musique suite à une toute
aussi monumentale campagne de publicité menée tambours battants par les
medias... Mais quand on signe chez la Warner, ce genre de miracle est
parfaitement réalisable.
Cet album est donc tout ce
qu'il y a de plus sincère, il n'est pas formaté, a été réalisé honnêtement, et
est donc à aborder sans préjugés, chose qu'on ne peut se permettre de faire
vis-à-vis d'un Reanimation ou d'un Meteora, ou encore de la scandaleuse arnaque
que fut la collaboration de Linkin Park avec le rapper Jay-Z 4 ans plus tard...
Hybrid Theory est un produit de la scène underground neo metalleuse
californienne, et un très bon produit, ce n'est pas le mini chef d'oeuvre sorti
un an auparavant, mais ça reste une valeur sûre. A écouter, donc... (ALANKAZAME - Metalnightfall).
TRACKLIST:
A1. Papercut
A2. One Step
Closer
A3. With You
A4. Points Of
Authority
A5. Crawling
A6. Runaway
B1. By Myself
B2. In The End
B3. A Place For My
Head
B4. Forgotten
B5. Cure For The Itch
B6. Pushing Me Away
Linkin Park – Hybrid Theory
Warner Bros. Records - 9 47755-1 - Vinyl, LP, Album,
Gatefold - U.S.A. (2001)
Les 5 gars de Linkin Park
sortent tout juste de leurs studios, et nous servent cet album, incarnation
vivante de la fusion hip-hop/metal/indus. On met sa galette dans le lecteur, et
on se rend tout de suite compte que cet album ne peut être qu'excellent : le
premier titre, Papercut, plante le décor de façon magistrale : couplets rap sur
un fond de guitares lourdes, refrain plus gueulé sur une mélodie très neo, fin
style bouquet final au chant clair et aérien... Personnes allergiques au neo
metal s'abstenir ! Ici il n'y a ni soli de guitare, ni titres de plus de 3min
30 ! On enchaîne avec le single One step closer, véritable monstre
d'efficacité, guitares saturés qui vous met dans la tête une mélodie
inoubliable et un rapper qui se fait cette fois presque absent pour laisser le
temps au chanteur de faire exploser sa puissante voix : ce titre est un des
meilleurs que LP ait jamais fait !
On enchaîne avec le titre
With you, plus sombre et plus lourd tant au niveau vocal qu'instrumental,
viennent ensuite les titres radicalement chant Crawling et Runaway, tous 2 très
différents : Runaway se montre très efficace, une mélodie bien acrocheuse et un
chant quasi incessant avec passage très nü metal à grands renforts de
chuchotements altérnant aux gueulantes écorchées, le tout soutenu par de
grosses guitares bien lourdes ; Crawling est une chanson plus lente, plus
monotone, voire presque chiante en fin de compte : elle respecte à tort un plan
très carré typique du single, la version demo était infiniment plus
intéressante, mais allez savoir pourquoi, ce titre est devenu une référence
pour les fans de la première heure et les medias (Gramy Award en 2001 comme
meilleure performance metal) mais pour moi c'est bien la seule faiblesse de cet
album ...
On en vient à 2 titres
radicalement rap-metal : By myself qui prône le calme avant la tempête, où les
2 frontmen se répondent avec agressivité et In the end, beaucoup plus carré,
futur single qui marquera les esprits. On continue avec les excellents A place
for my head, et Forgotten, vrais chefs d'oeuvre de fusion, ce sont en fait les
2 seuls titres qui rompent vraiment avec le rythme habituel des autres chansons,
faisant intervenir tous types de chant ; l'instru Cure for the itch (marrant)
et le titre final Pushing me away, qui sent fort la pop metal, viennent mettre
un terme à l'ensemble ...
12 pistes pour une durée
d'un peu plus d'une demie heure... c'est peu. Mais les titres sont tous
tellement efficaces, tellement variés que rien ne peut empêcher un esprit
fanatique de les écouter en boucle ...
Hybrid Theory est un fruit
de l'inconscience, la finalisation de plusieurs mois de dur travail... Lors de
la session d'enregistrement de cet album, les 5 très jeunes membres de Linkin
Park, unis comme les doigts de la main, ne pouvaient en aucun cas imaginer, ni
même prévoir le monumental succès que remportera leur musique suite à une toute
aussi monumentale campagne de publicité menée tambours battants par les
medias... Mais quand on signe chez la Warner, ce genre de miracle est
parfaitement réalisable.
Cet album est donc tout ce
qu'il y a de plus sincère, il n'est pas formaté, a été réalisé honnêtement, et
est donc à aborder sans préjugés, chose qu'on ne peut se permettre de faire
vis-à-vis d'un Reanimation ou d'un Meteora, ou encore de la scandaleuse arnaque
que fut la collaboration de Linkin Park avec le rapper Jay-Z 4 ans plus tard...
Hybrid Theory est un produit de la scène underground neo metalleuse
californienne, et un très bon produit, ce n'est pas le mini chef d'oeuvre sorti
un an auparavant, mais ça reste une valeur sûre. A écouter, donc... (ALANKAZAME - Metalnightfall).
TRACKLIST:
A1. Papercut
A2. One Step
Closer
A3. With You
A4. Points Of
Authority
A5. Crawling
A6. Runaway
B1. By Myself
B2. In The End
B3. A Place For My
Head
B4. Forgotten
B5. Cure For The Itch
B6. Pushing Me Away
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