KRAFTWERK - TOUR DE FRANCE SOUNDTRACKS (2003)
EMI - 7243 591708 1 7 - 2 × Vinyl, LP, Album, 180g (Europe)
EMI - 7243 591708 1 7 - 2 × Vinyl, LP, Album, 180g (Europe)
Après être revenu avec le single Expo 2000, à l'occasion de l'exposition universelle d'Hanovre, KRAFTWERK revient avec un nouvel album studio en 2003. Dit comme ça, on pourrait dire « chouette », mais non. La bonne réaction serait « Oh mon Dieu, KRAFTWERK revient !!! ». En effet, en excluant Expo 2000 et The Mix, le dernier album du groupe allemand remonte à...1986. Cela fait donc 17 ans que KRAFTWERK n'a plus sorti de LP, il s'agit donc d'un grand événement – je rappelle que Kraftwerk est l'un des plus grands groupes de l'Univers.
Pour ce nouvel opus, Hütter, Schneider, Hilpert et Schmitz se retroussent les manches pour un centenaire, et pas n'importe lequel. En effet, en l'an de grâce 1903, dans une contrée lointaine appelée la France, Henri Desgrange créa le Tour de France cycliste. Un concept bien astucieux, à savoir traverser tout le pays en petite reine, et qui marche bien depuis. Bon, évidemment, la réputation de cette compétition n'est plus à faire, et les légendes s'accumulent autour (et se défont aussi parfois, coucou Lance). Ralf und Florian vont donc pouvoir célébrer la plus réputée des courses de vélo, ce sport qu'ils affectionnent bien haut et fort. Cela fait également une nouvelle thématique au palmarès du groupe allemand, après les autoroutes, les robots ou encore les ordinateurs, entre autres. A noter que pour la première fois depuis Autobahn, il n'existe qu'une version de Tour de France, avec des paroles en français (évidemment), en allemand ET en anglais. Une preuve du caractère mondial du Tour ?
C'est donc à l'été 2003 que sort l'album Tour de France. Et c'est à l'été 2003 que KRAFTWERK sort une nouvelle merveille, un nouveau chef-d'oeuvre de la musique électronique ! Tout y est génial : aucune composition plus faible que l'autre, aucune approximation dans l'interprétation ou presque. La traque du défaut est alors fortement compromise, mais pour ne pas revenir les mains vides, on pourrait discuter du découpage en deux de la plupart des titres. C'est peu pour râler.
Le centre névralgique de Tour de France est son morceau éponyme. Si l'on considère les cinq parties comme faisant partie d'un tout, il s'agit du morceau le plus long depuis "Autobahn", issu de l'album génial du même nom. Avec "Tour de France", KRAFTWERK réalise un véritable tour de force. L'immersion dans le concept est réussie, la thématique est des plus respectées. Quant à la musique en elle-même, elle est tout simplement géniale. Le temps est certes loin où KRAFTWERK était le pionnier de la techno, mais au niveau de la maitrise sonore, chapeau.
Mais Tour de France brille aussi par les autres morceaux qui le composent. La tension qui anime "Elektro Kardiogramm" est clairement palpable, de même que la joie procurée par "Vitamin". Il est d'ailleurs amusant de penser que certains y ont vu une apologie du dopage. Très drôle. L’enchaînement "Aerodynamic"/"Titanium" est quant à lui un grand moment de techno à la fois dansante et intelligente. Un autre nom qui peut lui être associé serait « démonstration de force ». Enfin, "La Forme"/"Régénération" doit bien être le morceau le plus envoûtant, ou du moins le plus ambient jamais crée par KRAFTWERK depuis les débuts. Dois-je encore préciser si c'est une réussite ?
Tour de France ne saurait cependant être complet sans le single du même nom sorti en 1983. C'est ainsi que ce dernier se retrouve à fermer l'album. Il s'agit en revanche d'une version remixée, avec un Ralf Hütter hélas quelque peu fatigué, surtout au troisième couplet. Mais cela n'arrive pas à faire de Tour de France un mauvais morceau, oh que non !
Avec Tour de France, KRAFTWERK arrive de plain-pied dans le IIIe millénaire, et montre à quel point il est grand. Après la sortie de l'album, le groupe ira ensuite faire le tour du monde pendant tout le restant de la décennie. Par contre, pour un nouvel opus studio, on attend encore au moment où j'écris ces lignes, même si ce Tour de France est une fin d'étape remarquable. (Waltersmoke - FP).
Pour ce nouvel opus, Hütter, Schneider, Hilpert et Schmitz se retroussent les manches pour un centenaire, et pas n'importe lequel. En effet, en l'an de grâce 1903, dans une contrée lointaine appelée la France, Henri Desgrange créa le Tour de France cycliste. Un concept bien astucieux, à savoir traverser tout le pays en petite reine, et qui marche bien depuis. Bon, évidemment, la réputation de cette compétition n'est plus à faire, et les légendes s'accumulent autour (et se défont aussi parfois, coucou Lance). Ralf und Florian vont donc pouvoir célébrer la plus réputée des courses de vélo, ce sport qu'ils affectionnent bien haut et fort. Cela fait également une nouvelle thématique au palmarès du groupe allemand, après les autoroutes, les robots ou encore les ordinateurs, entre autres. A noter que pour la première fois depuis Autobahn, il n'existe qu'une version de Tour de France, avec des paroles en français (évidemment), en allemand ET en anglais. Une preuve du caractère mondial du Tour ?
C'est donc à l'été 2003 que sort l'album Tour de France. Et c'est à l'été 2003 que KRAFTWERK sort une nouvelle merveille, un nouveau chef-d'oeuvre de la musique électronique ! Tout y est génial : aucune composition plus faible que l'autre, aucune approximation dans l'interprétation ou presque. La traque du défaut est alors fortement compromise, mais pour ne pas revenir les mains vides, on pourrait discuter du découpage en deux de la plupart des titres. C'est peu pour râler.
Le centre névralgique de Tour de France est son morceau éponyme. Si l'on considère les cinq parties comme faisant partie d'un tout, il s'agit du morceau le plus long depuis "Autobahn", issu de l'album génial du même nom. Avec "Tour de France", KRAFTWERK réalise un véritable tour de force. L'immersion dans le concept est réussie, la thématique est des plus respectées. Quant à la musique en elle-même, elle est tout simplement géniale. Le temps est certes loin où KRAFTWERK était le pionnier de la techno, mais au niveau de la maitrise sonore, chapeau.
Mais Tour de France brille aussi par les autres morceaux qui le composent. La tension qui anime "Elektro Kardiogramm" est clairement palpable, de même que la joie procurée par "Vitamin". Il est d'ailleurs amusant de penser que certains y ont vu une apologie du dopage. Très drôle. L’enchaînement "Aerodynamic"/"Titanium" est quant à lui un grand moment de techno à la fois dansante et intelligente. Un autre nom qui peut lui être associé serait « démonstration de force ». Enfin, "La Forme"/"Régénération" doit bien être le morceau le plus envoûtant, ou du moins le plus ambient jamais crée par KRAFTWERK depuis les débuts. Dois-je encore préciser si c'est une réussite ?
Tour de France ne saurait cependant être complet sans le single du même nom sorti en 1983. C'est ainsi que ce dernier se retrouve à fermer l'album. Il s'agit en revanche d'une version remixée, avec un Ralf Hütter hélas quelque peu fatigué, surtout au troisième couplet. Mais cela n'arrive pas à faire de Tour de France un mauvais morceau, oh que non !
Avec Tour de France, KRAFTWERK arrive de plain-pied dans le IIIe millénaire, et montre à quel point il est grand. Après la sortie de l'album, le groupe ira ensuite faire le tour du monde pendant tout le restant de la décennie. Par contre, pour un nouvel opus studio, on attend encore au moment où j'écris ces lignes, même si ce Tour de France est une fin d'étape remarquable. (Waltersmoke - FP).
TRACKLIST:
A1 Prologue
A2 Tour De
France Étape 1
A3 Tour De
France Étape 2
A4 Tour De
France Étape 3
A5 Chrono
B1 Vitamin
C1 Aéro
Dynamik
C2 Titanium
C3 Elektro
Kardiogramm
D1 La Forme
D2
Régéneration
D3 Tour De France
D3 Tour De France
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