THE WHITE STRIPES - ELEPHANT (2003)
Third Man Records – TMR200 – 2 × Vinyl, LP, Album (U.S.)
Third Man Records – TMR200 – 2 × Vinyl, LP, Album (U.S.)
Le chef d’œuvre des White Stripes. Oui, comme vous pouvez le constater, je suis d’emblée catégorique : Elephant est un album marquant, important, historique. N’ayons pas peur des mots ! Commercialement d’abord ce disque cartonne, et ce au « grand dam » de Meg et Jack White, ce dernier déclarant même que son groupe serait à chier au bout de dix millions d’albums vendus. Il faut dire qu’ils n’ont pas fait grand’ chose pour éviter ce succès ! Sur White Blood Cells, l’efficacité était déjà largement au rendez-vous et comme chacun sait, on ne change pas une équipe qui gagne… mais on peut néanmoins l’étoffer ? Dès lors, une question s’impose : qu’est-ce que Elephant a de plus que son prédécesseur ? Un tube, bien sûr ! Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de « Seven Nation Army », qui met d’entrée tout le monde d’accord. Grand public et critiques sont conquis par ce titre parfait, imparable et enragé, doté d’une assise rythmique hors du commun (avec notamment cette ligne de basse* désormais fameuse) et d’un texte souvent violent et puéril, d’aucuns diraient punk (« I'm gonna fight 'em all », « Don't want to hear about it »). Le décor est planté.
De fait, cet opus contient des morceaux brutaux et directs comme « Black Math », « Little Arcons » et « Hypnotise », ces trois fauves se plaçant dans un style garage rock que le groupe maîtrise à merveille. On comprend pourquoi on compare les White Stripes aux Stooges et au MC5, d’autant que la démarche de Jack et Meg White est vraiment réactionnaire : ils enregistrent à l’aide d’un magnéto huit pistes, sans ordinateur et l’ensemble proposé est loin d’être révolutionnaire. Sans surprise, les White Stripes accouchent d’un disque ancré dans les racines du rock ‘n’ roll comme en témoignent les titres blues que sont « Ball And Biscuit », « There’s No Home For You Here » et « I Want To Be The Boy », eux aussi magnifiques. Elephant possède une vraie personnalité : on ne ressent jamais une impression de déjà vu, ce qui est un authentique exploit, dû peut-être aux quelques pirouettes artistiques parsemées ici ou là. On pense à « In The Cold Cold Night » (titre sensuel et charnel chanté par Meg), à « I Just Don’t What To Do With Myself » (complainte exceptionnelle empruntée à David Bacharach) ou à ce titre final génial et décalé qu’est « It’s True That We Love Another ».
Enregistré à Londres en dix jours seulement, Elephant a mis clairement les choses au point dès sa sortie ; pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr pour faire du rock : il faut du feeling, de la hargne et de la spontanéité ! Les White Stripes ne réinventent pas le genre mais ils le maîtrisent parfaitement ! Ils montrent qu’on peut faire énormément avec seulement deux instruments et prouvent de surcroît que le public est demandeur. Si un tel album est possible en 2003, c’est que le rock n’est pas sur le retour et tout cela est terriblement rassurant. Elephant sonne vieux, sonne vrai. Et a toutes les chances de devenir mythique. Si ce n’est pas déjà fait… (Cyril - FP).
TRACKLIST:
De fait, cet opus contient des morceaux brutaux et directs comme « Black Math », « Little Arcons » et « Hypnotise », ces trois fauves se plaçant dans un style garage rock que le groupe maîtrise à merveille. On comprend pourquoi on compare les White Stripes aux Stooges et au MC5, d’autant que la démarche de Jack et Meg White est vraiment réactionnaire : ils enregistrent à l’aide d’un magnéto huit pistes, sans ordinateur et l’ensemble proposé est loin d’être révolutionnaire. Sans surprise, les White Stripes accouchent d’un disque ancré dans les racines du rock ‘n’ roll comme en témoignent les titres blues que sont « Ball And Biscuit », « There’s No Home For You Here » et « I Want To Be The Boy », eux aussi magnifiques. Elephant possède une vraie personnalité : on ne ressent jamais une impression de déjà vu, ce qui est un authentique exploit, dû peut-être aux quelques pirouettes artistiques parsemées ici ou là. On pense à « In The Cold Cold Night » (titre sensuel et charnel chanté par Meg), à « I Just Don’t What To Do With Myself » (complainte exceptionnelle empruntée à David Bacharach) ou à ce titre final génial et décalé qu’est « It’s True That We Love Another ».
Enregistré à Londres en dix jours seulement, Elephant a mis clairement les choses au point dès sa sortie ; pas besoin d’avoir fait Saint-Cyr pour faire du rock : il faut du feeling, de la hargne et de la spontanéité ! Les White Stripes ne réinventent pas le genre mais ils le maîtrisent parfaitement ! Ils montrent qu’on peut faire énormément avec seulement deux instruments et prouvent de surcroît que le public est demandeur. Si un tel album est possible en 2003, c’est que le rock n’est pas sur le retour et tout cela est terriblement rassurant. Elephant sonne vieux, sonne vrai. Et a toutes les chances de devenir mythique. Si ce n’est pas déjà fait… (Cyril - FP).
TRACKLIST:
Side A
A1 Seven Nation Army
A2 Black Math
A3 There's No Home For You
Here
Side B
B1 I Just Don't Know What To
Do With Myself
B2 In The Cold, Cold Night
B3 I Want To Be The Boy To
Warm Your Mother's Heart
B4 You've Got Her In Your
Pocket
Side 3
C1 Ball And Biscuit
C2 The Hardest Button To
Button
C3 Little Acorns
Side D
D1 Hypnotize
D2 The Air Near My Fingers
D3 Girl, You Have No Faith
In Medicine
D4 It's True That We Love
One Another
Pour changer un peu du connu "Seven Nation Army", j'ai choisi "The Hardest Button To Button".
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