PINK FLOYD - THE ENDLESS RIVER (2014)
Parlophone – 825646215478 – 2 × Vinyl, LP, Album, 180 gram (Europe)
Parlophone – 825646215478 – 2 × Vinyl, LP, Album, 180 gram (Europe)
La genèse de ce qui sera (les survivants l'ont juré) le dernier album de Pink Floyd prête et prêtera le flanc à de multiples discussions et interprétations : véritable hommage à Rick Wright trop tôt disparu ou bien opération bassement mercantile utilisant les derniers fonds de tiroir ? Peu importe, après son annonce surprise au printemps dernier, l'objet est là et bien là, détenant désormais le record du nombre de pré-commandes sur le plus important site de vente en ligne.
Composé de quatre grandes suites découpées en 18 plages, The Endless River est donc majoritairement basé sur des morceaux écrits et joués par Rick Wright et David Gilmour lors des sessions d'enregistrement de The Division Bell, prévu à l'origine sous la forme d'un double album et finalement publié en version simple il y a 20 ans. Grâce à un gros travail de restauration et de production effectué par Phil Manzanera, Youth et Andy Jackson, David Gilmour et Nick Mason ont pu reprendre et compléter ces titres pour en faire un assemblage cohérent, dans une veine très atrmosphérique bien rendue par des compositions instrumentales (à l'exception de Louder than Words).
L'esprit de cette galette ? Incontestablement floydien : planant, symphonique par la grâce de claviers incomparables, poignant par les interventions de guitare à nulle autres pareilles, et convoquant au fil des titres les compositions passées du groupe. Shine on you Crazy Diamond est ainsi convié dès la deuxième plage (It's What we Do), The Wall est clairement évoqué au travers des deux parties de Allons-y, le live à Pompéi transparait derrière Sum et plus encore Links, avec roulements de batterie et sonorités dissonantes expérimentales, tandis que les chœurs féminins notamment présents sur l'hypnotisant et poignant Talkin' Hawkin' rappellent les ambiances de The Dark Side of the Moon. Naturellement, les ambiances de The Division Bell sont également présentes, mais le rendu instrumental limite cette évocation, à l'exception donc de Louder than Words qui, s'il ne trustera probablement pas les premières places des charts, charrie son pesant d'émotion compte tenu du contexte et des textes forcément évocateurs.
Particulièrement mis en avant par ses compères, l'esprit du grand Rick Wright plane bien entendu sur l'ensemble de l'album, ses sonorités de clavier participant on ne peut mieux au rendu final, avec un rare sommet d'intensité sur Autumn'68, plage où il utilise le grand orgue du Royal Albert Hall. Plus qu'un hommage, c'est finalement une dernière mise en avant de cet artiste magnifique, au rôle parfois bien trop sous-estimé dans l'analyse de l'œuvre du groupe au Flamand Rose.
L'esprit de cette galette ? Incontestablement floydien : planant, symphonique par la grâce de claviers incomparables, poignant par les interventions de guitare à nulle autres pareilles, et convoquant au fil des titres les compositions passées du groupe. Shine on you Crazy Diamond est ainsi convié dès la deuxième plage (It's What we Do), The Wall est clairement évoqué au travers des deux parties de Allons-y, le live à Pompéi transparait derrière Sum et plus encore Links, avec roulements de batterie et sonorités dissonantes expérimentales, tandis que les chœurs féminins notamment présents sur l'hypnotisant et poignant Talkin' Hawkin' rappellent les ambiances de The Dark Side of the Moon. Naturellement, les ambiances de The Division Bell sont également présentes, mais le rendu instrumental limite cette évocation, à l'exception donc de Louder than Words qui, s'il ne trustera probablement pas les premières places des charts, charrie son pesant d'émotion compte tenu du contexte et des textes forcément évocateurs.
Particulièrement mis en avant par ses compères, l'esprit du grand Rick Wright plane bien entendu sur l'ensemble de l'album, ses sonorités de clavier participant on ne peut mieux au rendu final, avec un rare sommet d'intensité sur Autumn'68, plage où il utilise le grand orgue du Royal Albert Hall. Plus qu'un hommage, c'est finalement une dernière mise en avant de cet artiste magnifique, au rôle parfois bien trop sous-estimé dans l'analyse de l'œuvre du groupe au Flamand Rose.
Après toutes les craintes que pouvait susciter une telle annonce (il n'est qu'à voir les œuvres de piètre niveau commises récemment par quelques "dinosaures" du genre), force est de constater que nous tenons entre nos oreilles un grand album. Faisant fi des conditions de sa réalisation qui reconnaissons-le font valeur d'une restauration musico-archéologique diablement bien réalisée, jugeons plutôt l'objet sur sa seule valeur musicale et là, très honnêtement, il n'y a vraiment pas tromperie sur la marchandise, se posant en magnifique testament d'un des plus grands groupes de l'histoire du rock. Que certains s'émeuvent d'y voir accolée l'étiquette Pink Floyd n'a finalement que peu d'importance. Et d'ailleurs, reproche-t-on à leur principal pourfendeur le fait de continuer à se faire de l'argent depuis 30 ans avec The Wall ? (Tony B. - Music Waves).
TRACKLIST:
TRACKLIST:
A1 | Things Left Unsaid | |
A2 | It's What We Do | |
A3 | Ebb And Flow | |
B1 | Sum | |
B2 | Skins | |
B3 | Unsung | |
B4 | Anisina | |
C1 | The Lost Art Of Conversation | |
C2 | On Noodle Street | |
C3 | Night Light | |
C4 | Allons-y (1) | |
C5 | Autumn '68 | |
C6 | Allons-y (2) | |
C7 | Talkin' Hawkin' | |
D1 | Calling | |
D2 | Eyes To Pearls | |
D3 | Surfacing | |
D4 | Louder Than Words |
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